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Un jour j'ai cru...

Un jour j'ai vu...

29 janvier 2024

Un jour, j'ai compris ou interprété que quand toutes les paroles et les histoires seraient racontées, un silence calme et paisible apparaitrait.

Alors j'ai appris à beaucoup , beaucoup écouter et à donner beaucoup d'espace aux histoires, aux points de vue, pour que les personnes que je rencontrais se sentent entendues, vues, reçues.

J'ai appris beaucoup en écoutant. En posant des questions, et en écoutant les réponses... et j'ai vu à quel point laisser les histoires s'exprimer transformait les gens, à quel point certains maux semblaient réagir et disparaitre une fois l'histoire racontée, et reçue.

Et oui, Reçue.

Car une histoire racontée dans le vent n'a pas le même impact.

Je crois aujourd'hui que nous avons besoin d'être entendu.e par au moins une personne, un témoin.

Comme si ce témoin , par sa seule présence nous envoyait le feedback que nous existons, que nous ne sommes entièrement seul.e.s, comme nous en avons si peur.

Comme si ce témoin, par sa seule présence rendait l'espace habité.

Mais aussi, j'ai vu comment certaines personnes en arrivaient à habiter l'espace de parole, à se jeter dedans.

Comme si c'était leur seule façon d'exister.

Comme si cet espace leur était dû.

Pour moi, ce qui était recherché était le silence paisible partagé, celui où l'énergie coule à flot, où l'amour est au bord des yeux et du coeur.

Parfois, l'invisible compte plus que le palpable, plus que les mots, il y a l'énergie qui est derrière.

L'énergie de la reliance.

Il y a plusieurs années, les mots qui décrivaient ma pratique était les mots:

"Accompagner, écouter , mettre en mots. " et j'ai appris à habiter l'espace de cette phrase vibratoire soufflée par mon Essence.

En début d'année, j'ai eu des mots nouveaux:

Voir, percevoir, être.

L'année dernière, déjà, l'énergie de mon entreprise évoluait vers le mot légèreté. ( que je n'habite pas encore 😅🤪) .

Les nouveaux mots, je ne sais pas encore ce qu'ils impliquent, ce qu'il suggère.

Mais je sens qu'ils invitent à de la simplicité, à de la spontanéïté, et à un accueil de ce qui est vu et perçu.

Expérimenter autrement, au-delà des émotions, et au delà du mental, de ses interprétations.

Voir, percevoir, être me parle de ces moments où les habitudes de mon mental viennent raconter une histoire, en mode réchauffé, alors que l'histoire a déjà été vécue, effacée par la vague et qu'on en est à quelques dizaines de vagues plus loin.

ça me parle de réactualisation, et aussi de prise de responsabilité différente: si je ne laisse plus l'histoire se raconter encore, je reconnais ce qui était en boucle, ce que cette boucle a créé comme distorsions dans mon présent, et dans l'instant, je peux accueillir une nouvelle information, un nouveau possible.

L'année me semble déjà être consacrée à ces nouveaux apprentissages, à ces nouveaux dépouillements.

Sachant que ma phrase précédente a duré 13 ans, je pars peut-être sur un nouveau cycle qui va me demander des années de pratiques, de présence, d'observations...

Je suis curieuse et ouverte à cette idée.

A l'idée d'avancer sans savoir où et en me rapprochant toujours plus de ce que je suis au delà des définitions.

D'ici, aujourd'hui, je constate les différents mouvements, lassitudes, fatigues sur ce que je vois du monde: ces fatigues sont en fait celles des programmes inconscients encore actifs en moi. En contrepartie, j'honore encore davantage ce qui est vivant en moi, ce qui vibre sincèrement.

J'aiguise ma lucidité vers plus de clarté.

Ainsi va ce mois de janvier bien rempli pour aborder une autre période d'expérimentation....

Merci à mes ami.e.s pour leurs partages inspirants et élevants: la richesse de leur expérience sincère ( en accord avec leur Essence) m'amène aussi les ferments nécessaires à ma transformation.