Oser être vulnérable
Ces derniers temps, le thème de la vulnérabilité se présente sous plusieurs formes autour de moi.
Tout a commencé à l’atelier d’auto-louange où cette notion a émergée: en effet, pendant un atelier de ce type, bien souvent il s’agit de reconnaître nos belles qualités, qui on est, mais il arrive également que des parties oubliées de nous-même en « profitent » pour s’exprimer.
Notre vulnérabilité veut être entendue/ vue/ perçue
Sauf que…c’est terrifiant. Oser aller dans notre vulnérabilité, cet espace où nous nous sentons nu(e)s, démuni(e)s le plus souvent, c’est comme de descendre au fond d’un puits très sombre, sans savoir ce qui s’y cache, sans lampe de poche et sans arme.
Pour rencontrer notre vulnérabilité, il faut y aller, seulement armé de notre bravoure et de notre cœur qui bat (la chamade).
Et la plupart du temps, il n’y a pas de temps, ni de place pour ça. A peine en sentons-nous la nécessité.
Parce que si c’est si effrayant, à quoi ça sert, d’aller s’y aventurer?
Là, comme ça, ce qui me vient, c’est:
Pour ceux qui ont vu « Les visiteurs », avec Jean Reno et Christian Clavier (bonjour la référence, ça me change d’Indiana Jones, ceci dit ^^ _ pour ceux qui n’ont pas encore eu le droit à Indiana en me côtoyant, ne vous inquiétez pas…ça viendra probablement_…) vous vous souvenez, à un moment, ils doivent emprunter le couloir du temps pour aller dans le futur, et en revenir. Et ça n’a pas l’air agréable…
Et bien là, c’est pareil: Oser aller dans la vulnérabilité, c’est prendre un raccourci vers le centre de votre être pour apprendre à écouter votre guidance intérieure, votre boussole.
Parce que votre vulnérabilité, ce tout petit endroit secret, caché dans votre cœur est en réalité la maison de votre âme, de votre essence. Dans cette endroit, il n’y a pas de masque, pas de faux-semblant. Rien que de l’émotion pure.
Si pure qu’elle vous transperce le cœur avec la sensation qu’il ne sera jamais assez grand pour contenir cette intensité.
Cela peut être une émotion douloureuse ou merveilleuse, mais elle parait toujours immense comme le ciel, ou vaste comme la mer.
Pourquoi pas vaste comme l’infini. Vaste comme notre essence.
S’aventurer dans la vulnérabilité
La plupart du temps, nous ne ressentons pas notre vulnérabilité comme étant merveilleuse ou agréable.
Comme je l’ai dit plus haut, nous la ressentons plutôt comme dangereuse parce que nous avons peur de souffrir, et pire, nous avons peur d’y rester enlisé (Comme Artax dans les marais de la mélancolie de « l’Histoire sans fin »_ je suis très en forme, aujourd’hui! ).
Quand nous la ressentons, c’est en général que nous avons été blessé à cœur, et de ce fait, nous rencontrons notre vulnérabilité dans la douleur.
Et vous l’avez remarqué, quand ça fait mal, nous voulons fuir cette douleur, ne pas la ressentir et nous allons utiliser pour cela des stratégies: la nier, ou faire semblant de l’accepter, voir (petit tour de l’égo) faire semblant d’éprouver de la gratitude. Sauf que…si des mois ou des années plus tard, ça nous titille encore, c’est que le travail de récapitulation de cette douleur n’est pas complété.
On peut passer des années à travailler sur des évènements douloureux qui sont encore là alors qu’on pensait en avoir fini.
On peut également dépenser beaucoup d’énergie à pratiquer la pensée positive, utiliser des outils de communication non violente, ou pratiquer les accords Toltèques et s’apercevoir que ce n’est pas assez, que ce n’est jamais assez. Toujours, les même flots de colère, de révolte, de tristesse, de peurs se représentent. Et toujours nous allons être en recherche d’outils pour aller plus haut, devenir plus spirituel pour échapper à ces émotions.
Mais et si la réponse était en bas, dans nos émotions, justement? Et si on arrêtait de « s’obliger à » penser de manière positive, et si on arrêtait de se maltraiter au nom d’un idéal?
Comprenez-moi bien: je crois totalement en ces techniques que j’évoque: elles sont puissantes et très efficaces.
Simplement notre motivation à les adopter n’est pas toujours claire et lorsqu’il s’agit d’une fuite, il me semble important de revenir affronter ce qu’on cache aux autres et à soi-même.
La vulnérabilité est en chacun de nous.
Cet endroit indescriptible, ce tout petit noyau tout mou, tout doux, soyeux, délicat et pur, nous l’avons tous en nous.
Et tous, plutôt que de l’accueillir, nous avons appris à le cacher, à ne surtout pas le dévoiler aux autres. En général, on apprend cela pendant la toute petite enfance, ou à l’école, à l’âge où les enfants se blessent en découvrant leur pouvoir des mots.
Je vous propose maintenant d’en prendre conscience, et d’apprendre à la redécouvrir.
Sachez qu’au dessous de la douleur que vous avez peut-être enfouie là, il y a le plus précieux des trésors.
Il y a votre force, votre essence, votre lumière. Il y a votre divin. Il y a votre VOUS.
Prenez le temps de vous mettre dans un endroit calme, où vous ne serez pas interrompu(e).
Posez devant vous un carnet, un stylo.
Posez vos deux pieds au sol, et prenez le temps de prendre contact avec le sol, puis observez tous les points de contact que vous ressentez avec le sol, le siège, vos vêtements.
Observez votre respiration, sans chercher à la domestiquer.
Puis prenez le temps de vous centrer et portez votre attention sur la vulnérabilité, votre vulnérabilité.
Prenez maintenant votre stylo, et demandez à votre vulnérabilité: "qu’est ce que tu as à me dire?"
Que veut me montrer ma vulnérabilité aujourd’hui?
Commencez à vous écrire les mots qui vous viennent. Si vous vous sentez un peu bloqués, commencez votre texte par: « je suis la Vulnérabilité qui… » .
Surtout, ne jugez pas vos mots, ce qui vient. Peut-être que ça n’a ni queue ni tête, peut-être que les mots sont grands, forts ou bouleversant.
Ne cherchez pas tout de suite à vous relire, ou à ce que les mots fassent sens.
Notez seulement les mots qui apparaissent dans votre tête jusqu’à ce que le flot soit tari.
Une fois votre texte terminé. Prenez le temps de prendre au moins une inspiration et une expiration.
Relisez-vous.
Voyez ce que ça vous fait, est-ce que ça vous émeut, est-ce que ça vous touche?
Est-ce que cette zone est encore protégée, peut-être?
Agir à partir de sa Vulnérabilité
Chaque fois que nous faisons cet exercice, nous permettons à des souvenirs de se réveiller, et nous permettons à notre douleur de se dire.
Et bien souvent, une fois cette douleur dite, une fois les mots posés sur l’indicible, une fois reconnue cette douleur s’efface pour laisser place à l’acceptation, à la compréhension de ce que cette expérience nous apporte, et enfin, la gratitude pour ce processus étonnant.
Je SAIS, ça fait peur, et ça peut faire mal. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi d’accompagner la vulnérabilité.
J’ai choisi d’accompagner cet accouchement émotionnel parce que dans votre vulnérabilité se cache votre hypersensibilité, et en fin de compte votre capacité d’action juste.
Parce que c’est là, à partir du centre de votre être que vous allez agir en fonction de ce qui vous heurte.
Vous allez peut-être mettre en place des actions qui vont faire évoluer votre situation, ou celle de quelqu’un d’autre, effacer des injustices ou apprendre l’acceptation pour laisser aller la douleur.
A partir du moment où vous avez reconnu et accueilli votre souffrance ou votre hypersensibilité, vous serez à même d’évoluer.
A contrario, si vos actions se font contre quelqu’un ou quelque chose de façon agressive ou violente, c’est que votre douleur n’a pas été reconnue et qu’elle agit encore de façon inconsciente.
Alors voilà, si vous souhaitez vivre ce processus en vous sentant rassuré(e) et sécurisé(e), si vous souhaitez ne pas vous y aventurer tout seul, contactez-moi.
Je crois que je peux rajouter à ma description de thérapie « Accoucheuse de vulnérabilité » ^^
décembre 2014
Oser être vulnérable
Ces derniers temps, le thème de la vulnérabilité se présente sous plusieurs formes autour de moi.
Tout a commencé à l’atelier d’auto-louange où cette notion a émergée: en effet, pendant un atelier de ce type, bien souvent il s’agit de reconnaître nos belles qualités, qui on est, mais il arrive également que des parties oubliées de nous-même en « profitent » pour s’exprimer.
Notre vulnérabilité veut être entendue/ vue/ perçue
Sauf que…c’est terrifiant. Oser aller dans notre vulnérabilité, cet espace où nous nous sentons nu(e)s, démuni(e)s le plus souvent, c’est comme de descendre au fond d’un puits très sombre, sans savoir ce qui s’y cache, sans lampe de poche et sans arme.
Pour rencontrer notre vulnérabilité, il faut y aller, seulement armé de notre bravoure et de notre cœur qui bat (la chamade).
Et la plupart du temps, il n’y a pas de temps, ni de place pour ça. A peine en sentons-nous la nécessité.
Parce que si c’est si effrayant, à quoi ça sert, d’aller s’y aventurer?
Là, comme ça, ce qui me vient, c’est:
Pour ceux qui ont vu « Les visiteurs », avec Jean Reno et Christian Clavier (bonjour la référence, ça me change d’Indiana Jones, ceci dit ^^ _ pour ceux qui n’ont pas encore eu le droit à Indiana en me côtoyant, ne vous inquiétez pas…ça viendra probablement_…) vous vous souvenez, à un moment, ils doivent emprunter le couloir du temps pour aller dans le futur, et en revenir. Et ça n’a pas l’air agréable…
Et bien là, c’est pareil: Oser aller dans la vulnérabilité, c’est prendre un raccourci vers le centre de votre être pour apprendre à écouter votre guidance intérieure, votre boussole.
Parce que votre vulnérabilité, ce tout petit endroit secret, caché dans votre cœur est en réalité la maison de votre âme, de votre essence. Dans cette endroit, il n’y a pas de masque, pas de faux-semblant. Rien que de l’émotion pure.
Si pure qu’elle vous transperce le cœur avec la sensation qu’il ne sera jamais assez grand pour contenir cette intensité.
Cela peut être une émotion douloureuse ou merveilleuse, mais elle parait toujours immense comme le ciel, ou vaste comme la mer.
Pourquoi pas vaste comme l’infini. Vaste comme notre essence.
S’aventurer dans la vulnérabilité
La plupart du temps, nous ne ressentons pas notre vulnérabilité comme étant merveilleuse ou agréable.
Comme je l’ai dit plus haut, nous la ressentons plutôt comme dangereuse parce que nous avons peur de souffrir, et pire, nous avons peur d’y rester enlisé (Comme Artax dans les marais de la mélancolie de « l’Histoire sans fin »_ je suis très en forme, aujourd’hui! ).
Quand nous la ressentons, c’est en général que nous avons été blessé à cœur, et de ce fait, nous rencontrons notre vulnérabilité dans la douleur.
Et vous l’avez remarqué, quand ça fait mal, nous voulons fuir cette douleur, ne pas la ressentir et nous allons utiliser pour cela des stratégies: la nier, ou faire semblant de l’accepter, voir (petit tour de l’égo) faire semblant d’éprouver de la gratitude. Sauf que…si des mois ou des années plus tard, ça nous titille encore, c’est que le travail de récapitulation de cette douleur n’est pas complété.
On peut passer des années à travailler sur des évènements douloureux qui sont encore là alors qu’on pensait en avoir fini.
On peut également dépenser beaucoup d’énergie à pratiquer la pensée positive, utiliser des outils de communication non violente, ou pratiquer les accords Toltèques et s’apercevoir que ce n’est pas assez, que ce n’est jamais assez. Toujours, les même flots de colère, de révolte, de tristesse, de peurs se représentent. Et toujours nous allons être en recherche d’outils pour aller plus haut, devenir plus spirituel pour échapper à ces émotions.
Mais et si la réponse était en bas, dans nos émotions, justement? Et si on arrêtait de « s’obliger à » penser de manière positive, et si on arrêtait de se maltraiter au nom d’un idéal?
Comprenez-moi bien: je crois totalement en ces techniques que j’évoque: elles sont puissantes et très efficaces.
Simplement notre motivation à les adopter n’est pas toujours claire et lorsqu’il s’agit d’une fuite, il me semble important de revenir affronter ce qu’on cache aux autres et à soi-même.
La vulnérabilité est en chacun de nous.
Cet endroit indescriptible, ce tout petit noyau tout mou, tout doux, soyeux, délicat et pur, nous l’avons tous en nous.
Et tous, plutôt que de l’accueillir, nous avons appris à le cacher, à ne surtout pas le dévoiler aux autres. En général, on apprend cela pendant la toute petite enfance, ou à l’école, à l’âge où les enfants se blessent en découvrant leur pouvoir des mots.
Je vous propose maintenant d’en prendre conscience, et d’apprendre à la redécouvrir.
Sachez qu’au dessous de la douleur que vous avez peut-être enfouie là, il y a le plus précieux des trésors.
Il y a votre force, votre essence, votre lumière. Il y a votre divin. Il y a votre VOUS.
Prenez le temps de vous mettre dans un endroit calme, où vous ne serez pas interrompu(e).
Posez devant vous un carnet, un stylo.
Posez vos deux pieds au sol, et prenez le temps de prendre contact avec le sol, puis observez tous les points de contact que vous ressentez avec le sol, le siège, vos vêtements.
Observez votre respiration, sans chercher à la domestiquer.
Puis prenez le temps de vous centrer et portez votre attention sur la vulnérabilité, votre vulnérabilité.
Prenez maintenant votre stylo, et demandez à votre vulnérabilité: "qu’est ce que tu as à me dire?"
Que veut me montrer ma vulnérabilité aujourd’hui?
Commencez à vous écrire les mots qui vous viennent. Si vous vous sentez un peu bloqués, commencez votre texte par: « je suis la Vulnérabilité qui… » .
Surtout, ne jugez pas vos mots, ce qui vient. Peut-être que ça n’a ni queue ni tête, peut-être que les mots sont grands, forts ou bouleversant.
Ne cherchez pas tout de suite à vous relire, ou à ce que les mots fassent sens.
Notez seulement les mots qui apparaissent dans votre tête jusqu’à ce que le flot soit tari.
Une fois votre texte terminé. Prenez le temps de prendre au moins une inspiration et une expiration.
Relisez-vous.
Voyez ce que ça vous fait, est-ce que ça vous émeut, est-ce que ça vous touche?
Est-ce que cette zone est encore protégée, peut-être?
Agir à partir de sa Vulnérabilité
Chaque fois que nous faisons cet exercice, nous permettons à des souvenirs de se réveiller, et nous permettons à notre douleur de se dire.
Et bien souvent, une fois cette douleur dite, une fois les mots posés sur l’indicible, une fois reconnue cette douleur s’efface pour laisser place à l’acceptation, à la compréhension de ce que cette expérience nous apporte, et enfin, la gratitude pour ce processus étonnant.
Je SAIS, ça fait peur, et ça peut faire mal. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi d’accompagner la vulnérabilité.
J’ai choisi d’accompagner cet accouchement émotionnel parce que dans votre vulnérabilité se cache votre hypersensibilité, et en fin de compte votre capacité d’action juste.
Parce que c’est là, à partir du centre de votre être que vous allez agir en fonction de ce qui vous heurte.
Vous allez peut-être mettre en place des actions qui vont faire évoluer votre situation, ou celle de quelqu’un d’autre, effacer des injustices ou apprendre l’acceptation pour laisser aller la douleur.
A partir du moment où vous avez reconnu et accueilli votre souffrance ou votre hypersensibilité, vous serez à même d’évoluer.
A contrario, si vos actions se font contre quelqu’un ou quelque chose de façon agressive ou violente, c’est que votre douleur n’a pas été reconnue et qu’elle agit encore de façon inconsciente.
Alors voilà, si vous souhaitez vivre ce processus en vous sentant rassuré(e) et sécurisé(e), si vous souhaitez ne pas vous y aventurer tout seul, contactez-moi.
Je crois que je peux rajouter à ma description de thérapie « Accoucheuse de vulnérabilité » ^^
décembre 2014