Je n’aurais jamais imaginé me retrouver à parler d’énergie collective et de traumatisme collectif.
Et pourtant, ça arrive.
Ce n’est pas un choix.
C’est « juste » un mouvement qui me traverse.
Mais il se trouve que je me suis engagée auprès de mon Essence pour accueillir ces mouvements.
C’était plus facile de recevoir l’énergie de l’inspiration collective que celle de la douleur, du chagrin, de la peine et de la peur.
Et pourtant, l’un ne va pas sans l’autre ( comme dans mon précédent article, tout contient son contraire)
Alors, j’en suis là, à accueillir l’inspiration et son contraire.
D’une certaine manière, ça me fait un peu peur: je n’ai pas l’intention de devenir le porte parole d’une cause.
Seulement de mon Essence.
Mais aussi, je perçois l’immense potentiel de guérison, de résilience et de beauté qu’il y a dans cette conscience du vide et du plein qui s’installe particulièrement depuis hier.
Quelque chose vibre en moi, des pièces de puzzle prennent place et malgré la peur de certaines de mes parts qui pensent être trop petites pour porter cela, je me sens inspirée.
Mes parts ont souffert.
Plus jeune, mon empathie m’a faite prendre en charge beaucoup de choses qui ne m’appartenaient pas. Mon métier de thérapeute et de coach aussi.
Ensuite, il y a eu un mouvement et des expériences qui m’ont montrées comment peu à peu de plus prendre ça.
J’imagine que ça m’arrive encore, régulièrement.
Et forcément, quand on porte énergiquement plusieurs personnes, c’est lourd, c’est submergeant…
Et donc la perspective de se coltiner du collectif, ça fait vite « Nope Nononononoooon !!! « ( avec fuite de lapins crétins ( alias mes parts) dans tous les sens)
Alors, certaines parts ont résisté, évité…elles sont entrées dans cette nouvelle ère avec appréhension, sur la pointe des pieds.
Mais ce matin, les mots et les guidances sont plus forts que jamais.
La sensation d’évidence aussi.
J’oeuvre pour le collectif. Pas au nom de, mais pour.
Parce que nous sommes tous traversé par cette évidence que nous ne pouvons pas tout résoudre au niveau individuel seulement.
De même, nous ne pouvons pas prétendre résoudre quelque chose dans l’espace collectif si nous ne nous transformons pas dans notre niveau individuel.
Une fois qu’un éveil ( encore que le terme me parait galvaudé) a lieu, ce n’est que le début d’un chemin qui s’écrit à travers nous, avec nos talents, nos particularités contenus dans notre Essence.
Elle sait le chemin, et travaille de concert avec l’Intelligence de la Vie, ce qui fait que son « projet » est en évolution constante.
Plus on accueille cette évolution et cette transformation et plus l’élan devient clair, presque palpable.
Ce que je trouve passionnant, c’est cet « éveil », et puis après?
Ce « et puis après » a un goût de merveilleux!
Et alors, dans cet « après », il n’y a pas d’engagement contre une injustice de la Vie…
Il y a par contre souvent un élan de contribution qui ne part pas du mental et de l’émotionnel, mais de l’Essence, qui nous place à un endroit où notre énergie contribue le plus.
Je ne saurais dire , tellement les mots peuvent être réducteurs, à quel point c’est beau, à quel point c’est glorieux.
Et je ne sais pas encore comment mon Essence me place, mais je vois, et pressens le mouvement qui se fait.
Et ça me parle de Collectif.
Together We Rise, est un collectif sacré.
C’est un espace au milieu duquel la transformation peut prendre place.
Et la puissance de ce qui va être transformé est à la hauteur des personnes engagées qui y prennent part.
Engagées par leur mouvement personnel, mais surtout engagées par leur volonté d’authenticité, d’intégrité et de courage:
Parce que au coeur de la transformation, il ya les phases de vide, de vulnérabilité et ensuite, le plein et le nouvel équilibre qui émerge.