Tu es peut-être le genre de personnes qui oeuvre beaucoup.
Déjà, à te rééquilibrer, toi.
Pour être le pilier de tes enfants, de ton compagnon ou compagne, de ta famille.
Et puis, pour être le pilier de tes collègues ou de ceux/celles que tu accompagnes...
Mais toi, qui te tient la main?
Tu es celle sur qui on peut compter, mais toi, sur qui comptes-tu, réellement?
Pour les personnes ayant traversé de nombreuses épreuves, endurer est parfois devenu normal.
Là où d'autres s'écrouleraient, toi, tu ne te rends même plus compte de ce que tu tiens, jusqu'au jour où ça craque.
Jusqu'au jour où tu te sens en burn out, ou bien, jusqu'au moment où un défi te tombe dessus, de telle taille que tu es obligée de relâcher toutes les mains que tu tenais, tous ces fils qui te reliaient.
A ce moment-là, les jugements apparaissent.
Les vrais, ceux qui étaient planqués.
Tant que tu tenais, ça allait, ils te laissaient relativement en paix. Mais dès que tu donnes moins que " le plus meilleur", ils t'assaillent.
Ils sont importants, ces jugements, ils te renseignent sur l'image que tu as de toi, au fond. Sur ces zones de désamour où tu t'es quittée pour adhérer à un jugement extérieur.
Sur ces zones où sous le polish/ le vernis, tu ne t'aimes pas encore, où du moins, ces zones où tu ne t'es pas visitée depuis longtemps.
Ces zones où tu ne reçois plus de visites, ces zones où tu ne (te) reçois plus du tout; déconnectée. biiiiiiiiiiiip
Derrière ça, il y a souvent des difficultés réelles à demander de l'aide, ou à en recevoir... vraiment.
J'insiste sur le vraiment.
Parce que tu peux avoir enchainé des séances de thérapie, sans t'être laissée recevoir ce qui t'était donné.
Tu peux avoir relationné avec des tas de personnes, recevoir des compliments régulièrement et pourtant, ne pas les prendre, ne pas les laisser entrer en toi, comme un cadeau gracieusement accepté.
C'est tout un regard, accepter les cadeaux de la vie.
Tout une grâce, une générosité à l'égard de ceux qui t'offrent avec coeur.
Mais quand tu as des systèmes de défenses activés depuis longtemps, ce n'est pas automatique, ni simple.
C'est un réapprentissage, une rééducation... qui peut se retrouver au point mort quand tu retombes sur des évènements qui font peur.
Dans la vie, au-delà même du fait de lancer son business, d'écouter l'élan de son Essence, il y a les intéractions avec ceux qui nous sont chers, ou notre propre condition.
Certains luttent contre des maladies, d'autres ont des difficultés avec leur santé mentale, en plus d'un travail émotionnel à apprendre à mener.
Au-delà des croyances et ces histoires de mindset, il y a cette fragilité de l'humain, cette vulnérabilité qui fait que chaque histoire est différente... mais c'est bien à nous de la vivre.
Sans comparaison pour se juger durement, à nouveau...
Souvent, dans les espaces sacrés où je tiens virtuellement la main de mes clientes, l'un des messages que je véhicule, dans mon énergie, c'est que c'est ok d'être comme on est, de ne pas comprendre ou réussir du premier coup.
Mais il y a une qualité qui vaut la peine d'être cultivée.
Une obstination intérieure de notre Essence, qui malgré les tempêtes sait où elle va.
Et il y a une autre qualité que je cultive, celle du recevoir;
D'apprendre à réouvrir, doucement, sans forcer toutes ces portes en nous, ces chakras qui se sont crispés.
Recevoir à nouveau, après les épreuves, c'est une pratique très très puissante!
Sa profondeur m'épate.
Chaque fois que je tiens cet espace pour moi, ou que je le tiens pour mes clientes, c'est assez fou, cette mécanique énergétique sous-jacente qui accélère les résultats !
Et c'est tellement touchant de voir à quel point nous sommes sensibles et à quel point telles des anémones, nous avons tendance à nous rétracter à la moindre alerte!
Ensemble nous pouvons muscler cette capacité à recevoir, à rester ouvert à la Vie....