Alors que la mue de mon site internet et de mes nouvelles offres me semble interminable, je prends le temps de plonger dans la poésie des images de unsplash, avec quelques mots clés qui correspondent à la vibration que je traverse en ce moment.
Cette recherche m'amène à contempler les photos de l'Islande: paysages spectaculaires, mais aussi contrastés, avec des couleurs radicales de noir tranchant avec le blanc des neiges et des cascades.
Un pays rude, ou seul l'essentiel subsiste: la force, la résistance au climat, mais aussi la communauté, la reliance au groupe dans lequel on doit pouvoir compter les uns sur les autres.
Après avoir contemplé l'abondance des forêts tropicales ou européennes, le fait de ressentir le contraste de l'Islande m'amène à plusieurs considérations:
Au fil de notre vie, nous accumulons énormément de choses, au cas où. Nous nous chargeons de croyances, d'histoires qui appartiennent à d'autres.
Nous apprenons des compétences à l'école " au cas où" sans savoir si nous en aurons besoin.
Dans notre société de consommation, nous achetons les choses qui nous font plaisir, qui attirent notre attention, juste parce qu'on le peut, qu'on en a les moyens ou qu'on se laisse prendre au jeu.
Vient un moment où il est temps de s'alléger, de faire le tri dans ce qui sert réellement, et ce qui n'est plus adapté à notre réel besoin.
Ce qui émerge dans ces moments de dépouillement, c'est la vulnérabilité, la rencontre de notre force, de notre poésie personnelle, de notre art non-négociable, et notre raison d'être.
A l'image de ces poneys ci-dessus, on a besoin de douceur pour faire face à la rudesse de la Vie.
On a besoin de liens chaleureux, de se sentir reliés à une communauté, qu'elle soit grande ou non pour se sentir à notre place. En human design, cette reliance est mécanique: notre aura s'exprime et répond aux auras qui l'entourent .
Sans cette interaction mécanique, c'est le mental qui tisse et raconte une histoire qui devient au fil du temps de plus en plus imposante et qui demande de plus en plus d'énergie pour la maintenir.
Quand l'histoire se dissout, il reste un grand silence que aussitôt le mental cherche à combler à nouveau. Ainsi, éventuellement, nous passons d'une histoire à une autre, comme dans une marelle.
Avec cette prise de conscience, on peut d'amuser de chaque histoire comme une nouvelle création à vivre.
On peut aussi décider de laisser de côté l'histoire pour contempler la mécanique de la Maïa, comme la nommait Ra Uru Hu, le récepteur du human design: observer les stimulis qui activent notre énergie ou qui la laisse silencieuse.
On peut également revenir à ce qu'on considère comme non-négociable en nous: un fil rouge qui infuse toutes nos créations.
Mon fil rouge à moi, c'est le thème d' lntégrité, qui rassemble les notions de vérité, d'authenticité, de retour à l'Unité et la Justesse.
Je ne savais pas tout ce que ça allait m'enseigner, jusqu'où ça allait me mener.
Cela me demande de cultiver ma présence, ma lucidité, mon engagement, ma foi car l'intégrité n'est pas quelque chose de fixe, ni dans l'énergie ni dans la matière.
C'est une murmuration énergétique qui crée et décrée.
Certaines phases ressemblent aux paysages de l'Islande: rudes, dépouillées et intenses et d'autres ressemblent au renouveau des graines qui éclosent avec la promesse du printemps. Et entretemps, l'intervalle où rien n'est encore choisi.