Nous savons tous que nos enfants ont besoin d’amour inconditionnel. D’ailleurs, pour être honnête, nous avons, nous-aussi, désespérément besoin d’amour inconditionnel.
Tout le monde, en fait.
Mais alors pourquoi est-ce si compliqué d’en donner, d’en irradier?
Comment trouver l’amour inconditionnel en nous?Il peut arriver que nous ressentions que nous n’avons jamais été aimé d’un amour inconditionnel.
Même avec les meilleures intentions du monde, nos parents ont pu, parfois, nous élever avec cette croyance que nous étions aimable si nous étions utile, ou sage, ou si nous étions un garçon, ou bien une fille…Peu importe la raison, il a parfois pu sembler, à certains d’entre nous, que nous n’étions pas « assez » digne d’être aimés.
Dès lors comment retrouver ou créer cet amour inconditionnel que nous aimerions tellement donner à nos enfants (surtout si nous en avons manqué)?
La réponse à cette question peut sembler simpliste, mais en réalité, tout le monde peut expérimenter l’amour inconditionnel, au fond de chacun de nous.
Pour cela, il « suffit » de nous aimer de façon inconditionnelle. Quelque soit le contexte, quelques soient nos états d’âme, il s’agit de nous aimer tel que nous sommes, avec toutes nos qualités, et aussi tous nos défauts, nos failles, nos doutes, nos erreurs, nos hontes, nos mesquineries.
Oui, tout ça (« Ouch! » « Panique »… »Comment je vais faire », « Oh, my god »!)
Et pour y arriver, voici quelques étapes à inclure dans votre cheminement.
Comment faire? Tout d’abord, il va falloir adopter une attitude radicale: Vous aimer inconditionnellement est la base incontournable de l’amour inconditionnel.
C’est facile d’aimer la perfection. C’est facile mais…l’être humain n’est pas fait pour être parfait, et c’est notre destin de faire des erreurs.
D’ailleurs, dans bien des cas, c’est ce qui nous rend attachant.
Et surtout, c’est lorsque nous apprenons à nous accueillir tels que nous sommes que nous devenons capable d’accueillir l’autre tel qu’il est. (A ce sujet, je vous recommande la lecture de ce livre: La part d’ombre du chercheur de lumière, de Debbie Ford)
Et rappelez-vous: vous souhaitez que votre enfant grandisse en se sentant aimé et en sécurité, capable d’explorer qui il est pour ajouter sa vibration, son unicité, sa couleur à la grande mosaïque du monde.
Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais quand nous sommes en colère, voire furieux, nous avons tendance à nous ressasser des phrases qui nous rendent encore plus agressifs:
« Mais ça fait 10 fois que je le lui répète! »
» Il a quoi dans le crâne? »
« Il ne fait jamais ce que je lui demande, il le fait exprès, j’en suis sûre! »
Chacune de ces projections envenime une situation qui pourrait être décrite de façon plus neutre.
Outre le fait d’apprendre à parler de façon plus bienveillante (et je vous recommande les ateliers Faber et Mazlish, Gordon ou la CNV,), il est possible de se rendre compte de la toxicité de nos pensées, et de les filtrer (voir la méthode de Katie Byron: Le Travail, ou lire Les 4 Accords Toltèques de Don Miguel Ruiz.
On peut même les remplacer par des affirmations :
« Je suis largement « assez ».
Elle se comporte comme une enfant, parce qu’elle est une enfant.
Il n’y a pas d’urgence, il n’y a pas de mort, tout va bien.
Je suis le modèle de mes enfants, c’est à moi de leur montrer l’exemple.
Quoiqu’il arrive, je suis de taille à l’affronter.
Mes enfants vont trouver leur ressources. C’est de moi dont ils ont besoin, pas d’une mère parfaite.
Quand tu y repenseras l’année prochaine, ça te fera rire.
Les enfants ont besoin d’amour. Surtout quand ils se comportent mal, pour justement attirer mon attention.
J’inspire de l’amour, j’expire de l’amour…Je suis amour… »
Transformer nos pensées nous permet de changer nos émotions à ce sujets, et nos actions, qui ont alors une chance de devenir plus aimantes, plus calmes et bienveillantes. N’hésitez pas à piocher dans les quelques phrases ci-dessus celle qui vous font du bien, ou à en créer d’autres, que vous pourrez ressortir et relire en cas de besoin.
Aïe. Oui, je sais, encore ce conseil…
Mais c’est pourtant l’une des habitudes les plus saines à introduire dans votre vie.
Il est prouvé par de plus en plus d’étude que la méditation permet d’apaiser votre mental, faire taire votre juge intérieur, et favorise les connections avec notre moi profond et nous incite à nous regarder avec plus de bienveillance et de détachement.
Nous ne sommes pas nos pensées, notre être est bien plus vaste que ce que nous avons l’habitude de croire et même en n’y accordant que 10 minutes par jour, la méditation abaisse votre stress quotidien et vous permet de redécouvrir des ressources de créativité inexploitées.
Si vous êtes overbooké(e), pourquoi ne pas écouter un livre audio, comme « Le pouvoir du moment présent » de Eckard Tolle?
Être un parent bienveillant est probablement l’une des choses les plus difficiles qu’il soit. Pourquoi?
Parce que ça nous demande de grandir, d’évoluer, de change de point de vue.
Parce que nous créons de l’amour à partir d’une toute petite cellule, que nous la transformons en Vie, en Or…
Alors, chaque fois que vous allez faire un faux pas, commettre un impair, arrêtez-vous un instant.
Arrêtez de vous auto-flageller. Vous avez crié? Vous avez frappé votre enfant?
Oui, c’est dur. Ce n’est pas ce que vous souhaitiez faire, et il se peut que vous ayez l’impression d’avoir transgressé vos précieuses valeurs.
Mais en réalité, ça peut arriver. Et même si ça n’est pas souhaitable, calmez-vous. Vous pouvez choisir d’en reparler au calme avec votre enfant.
Réfléchissez. Apprenez de vos erreurs: comment pouvez-vous agir autrement une prochaine fois?
Avez-vous besoin d’une pause avant d’enchaîner le rituel du coucher? Une tisane? Un carré de chocolat?
Avez-vous besoin de coucher votre enfant un peu plus tôt? Avez-vous besoin d’établir une routine fixe, plus prévisible pour qu’il se repère dans le temps? Avez-vous eu un temps de connexion avec votre enfant, par un contact, ou un jeu?
C’est difficile de mettre tout cela en place? Oui.
Mais vous méritez tous ces efforts. Et vos enfants aussi.
Des études ont montré que pour réparer une interaction négative dans une journée, il en fallait 7 positives. Etonnant, n’est-ce pas?
Cela signifie que passer du temps avec nos enfants, et se connecter à eux par leur langage de l’amour est incontournable.
Certaines personnes ont besoin de contacts physiques pour se sentir aimés, d’autres auront besoin de cadeaux, de moments de qualité, de paroles valorisantes ou de services rendus . je vous invite à observer votre ou vos enfants pour découvrir leurs langages, mais également d’observer à quel moment vous vous sentez aimé(e)s.
Prenez le temps de respecter vos besoins d’amours, et prenez le temps de montrer à votre enfant qu’il ou elle compte à vos yeux. Chaque interaction positive devient le terreau favorable de l’amour inconditionnel.
Je ne le dirais jamais assez, mais Vous valez la peine. Votre enfant également…
Et en travaillant sur l’accueil de votre être et sur votre amour inconditionnel, vous allez non seulement participer à votre harmonie familiale, mais également élever votre niveau vibratoire et vous permettre d’attirer à vous des opportunités plus épanouissantes pour votre être.
Parce que quand vous vous aimez inconditionnellement, et que vous sentez que vous êtes « assez », vous pouvez commencer à habiter votre espace énergétique et à prendre toute la place qui vous revient.
Si vous souhaitez échanger à ce sujet, rendez-vous sur ma page Facebook, ou contactez moi si vous avez besoin d’être accompagné(e) dans ce processus
Cet article, une fois n’est pas coutume, est librement inspiré par cet article, que je vous invite à découvrir en anglais. J’avais juste envie de rajouter quelques références de lectures…